* Illustrateur Indépendant Aix-en-Provence

Illustrateur Indépendant Aix-en-Provence

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Au vu des revenus exhibés par la nouvelle économie, le Web 2.0 a facilité l'enrichissement très rapide de quelques entreprises, comme cela avait été le cas lors de la première expansion du Web. De ce fait, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, est devenu milliardaire à 23 ans.
Malgré cela, certains s'étaient apeurés du risque de survenance d'une « bulle 2.0 » similaire à la première bulle internet. En tant que premier blog de la liste A8, le blog Techcrunch fit même un article informant de la disparition du Web 2.0, la pierre tombale indiquant « 2004-2008 »9 (ce qui est également une référence valable dans le difficile exercice de datation de la naissance du Web 2.0). Mais contrairement à ce qui a eu lieu pour la première bulle internet, cette fois les activités internet ne sont pas derrière la crise de 2008.
Par contre, au lieu des termes comme HTML 4.01, indiquant une technologie précise, ou Internet2 (avec lequel il ne doit pas être confondu et désignant un consortium), le Web 2.0 ne dispose pas une définition précise faisant l'unanimité. Les évolutions qu'il désigne ne résultent pas d'une concertation du World Wide Web Consortium. Par conséquent, l'interactivité s'est faite en superposant de nombreuses couches, alors qu'ont été délaissés des langages évolués qui auraient permis un web plus riche. Certains informaticiens regrettent cette anarchie qui aboutit à de mauvaises performances.
Le fait que le contenu du Web 2.0 est bien plus attiré par des institutions que ce que permet Internet10, a été déé par Benjamin Bayart. À la limite, il ne s'agit plus d'un réseau en toile d'araignée (web), mais en étoile. Par dérision, il propose de dénommer « Minitel 2.0 » ce que les médias appellent web 2.0. L'emploi du terme « web 2.0 » a surpris les journalistes spécialisés avant de l'employer eux-mêmes12. Ils consignent que de nombreux acteurs faisaient du web 2.0 comme Monsieur Jourdain faisait de la prose13, avant que le marketing n'impose ce terme. Cela fait du terme un buzzword utilisé souvent abusivement.
Définitivement, l'expression « web 2.0 » désignerait au mieux un terme générique pour un ensemble d'évolutions concernant davantage les usages que les techniques (donc relevant plus de la sociologie que de l'informatique). Le « .0 » renvoie aux numéros de versions des logiciels ; mais les nouvelles versions de logiciel sont anées clairement, ce qui permet de les distinguer des précédentes, alors que l'existence du web 2.0 reste un constat a posteriori.