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Les colorants qui perpétuent dans la réalité sont différents des teintures bloc, et la synthèse soustractive réelle est loin d'être irréprochable. Pendant toute la période de l'usage généralisé de la photographie en couleurs, les fabricants ont bataillé pour essayer d'améliorer le procédé. Les chimistes ont travaillé, pendant la première moitié du XXe siècle, à améliorer les colorants pour l'imprimerie. On parvient à de bonnes approximations pour le jaune, d'assez bonnes pour le cyan, mais les courbes d'absorption du magenta sont toujours éloignées de l'optimum.
Les principaux effets de la difformité des colorants se font sentir pour les teintes saturées, quand la concentration des colorants est forte. Comme, sauf le jaune, ils ingèrent de la lumière dans les régions où ils devraient la laisser passer, la luminosité diminue. C'est ainsi que les imprimeurs connaissent toujours des difficultés avec les orange à la fois vifs et lumineux. Pour la même raison, il existe un maximum de la saturation à une certaine concentration de colorant ; au delà, la couleur s'assombrit et la saturation baisse.
Si une teinture bloc passe, dans le monde théorique, d'une transmission totale à une absorption totale sans transition, les colorants réels, et principalement le magenta, passent brusquement d'une transmission approximative à une absorption importante. En conséquence, la longueur d'onde dominante varie légèrement avec la concentration, en même temps que la saturation. On considère que les primaires du système additif combiné au procédé soustractif ne sont pas stables7
Les laboratoires photographiques et les imprimeurs connaissent les minutieux réglages essentiels pour parvenir au meilleur résultat possible, compte tenu de la nature de l'image à reproduire.
La photographie argentique en couleurs traduit une application historique de la synthèse soustractive des couleurs. Pour la captation des images, le flux lumineux est divisé par des filtres en trois parties, l'une regroupant les lumières de faibles longueurs d'onde (bleus), la seconde les lumières de longueurs d'onde moyenne (les verts) et la troisième les lumières de longueurs d'onde longues (rouges).
La photographie argentique fait référence un procédé particulièrement négatif : plus l'objet photographié est lumineux, plus l'image résultante est dense, donc sombre. Dans le procédé négatif-positif, l'épreuve inverse les valeurs une seconde fois, avec une image claire et similaire à celle de l'objet ; dans le procédé inversible, avec lequel on produit les diapositives, on détourne chimiquement l'image négative après le développement, et on se sert de ce qui reste des cristaux d'argent sensibles pour développer une nouvelle image. Lorsqu'on veut photographier en couleurs, le flux lumineux de l'image traverse successivement trois couches d'émulsion délicate.






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