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Le développement des interfaces ou IHM (interface homme-machine) apporte les notions d'action et d'événement dans la programmation. De ce fait, le temps compte et il n'est pas envisageable de recommencer une exécution à l'identique. Pour construire des interfaces facilitant l'interaction, de nouveaux concepts sont apparus comme les fenêtres, les menus déroulants, les boutons à cliquer, les cases à cocher, les formulaires. La métaphore du bureau a fait le suc du Macintosh d'Apple : elle transfère les objets (dossiers, fichiers, corbeille) et les actions du travail de secrétariat (couper, coller) dans l'univers de l'interface. L'IHM doit garantir la relation entre le logiciel et les usagers. La manipulation directe des objets visibles sur l'écran prend le pas sur la description verbale des actions. Le focus a été mis sur la composition graphique des interfaces avec l'arrivée de la couleur et du son, sur les rapports entre les applications et les interfaces, sur l'ergonomie, l'esthétique et les chartes graphiques car c'est à travers les interfaces que les usagers ont ou non une bonne opinion du logiciel. Le paradigme objet, créé pour administrer les interfaces graphiques et les simulations, a permis de réunifier trois points de vue, celui des fonctions, celui des données, et celui des entrées-sorties. En tenant compte des types d'objets comme comportant à la fois une structure de données et des procédures de manipulation de ces données, il rassemble le paradigme du calcul avec le paradigme des données. En considérant les entrées-sorties, les constructions et les transformations d'objets comme des effets de bord utiles des calculs, il transforme fondamentalement la façon de concevoir le logiciel, des machines de Turing aux machines interactives. On appelle logiciels les composants logiques et symboliques qui permettent de traiter l'information dans les machines informatiques : programmes, systèmes d'exploitation, SGBD, applications (traitements de texte, tableurs, jeux). Les coûts des logiciels occupent une part prépondérante dans le prix de revient des systèmes, alors que jusqu'ici les matériels représentaient la majeure partie des investissements à la fin des années 1970. Les utilisateurs ont le souci de protéger leurs investissements logiciels et redoutent les changements de machines entraînant une réécriture des programmes. La compatibilité des machines vis-à-vis des programmes existants devient un impératif majeur. Les constructeurs ont dû se plier à cette exigence et concevoir des langages et des systèmes d'exploitation indépendants des systèmes matériels. L'indépendance entre les langages d'écriture des programmes d'une part et les machines d'autre part s'est mise en place dans cette période avec la création de langages évolués, comme Fortran ou Cobol, indépendants d'une machine particulière.