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La bulle internet ou bulle technologique s'aperçoit comme une bulle spéculative, qui a affecté les « valeurs technologiques », c'est-à-dire celles des secteurs liés à l'informatique et aux télécommunications, sur les marchés d'actions à la fin des années 1990. Son pinacle a eu lieu en mars 2000. Le modèle économique du commerce électronique, lié à ce que l'on appelle l'immatériel, est rendu populaire par Amazon, EBay et AOL des sociétés profitant d'une bulle des capitalisations boursières des jeunes sociétés sans équivalent dans l'histoire, qui finit en krach, phénomène touchant aussi des nombreuses petites sociétés de biotechnologies. La seconde bulle Internet était pointillant en 2012, devant le constat d'une répétition des évènements survenus dix ans plus tôt. Les premiers symptômes de la bulle technologique voient le jour en 1995. La frénésie des investisseurs lors de l'introduction en bourse de Netscape fait monter le cours de l'action de la jeune société de 28 à 75 $ en un jour1,2. À la fin de sa première journée de cotation, la société atteint 2 milliards de dollars de capitalisation boursière. Pendant environ cinq ans, les gains envisagés par les sociétés du secteur des TIC aiguisent l'appétit d'un nombre croissant d'investisseurs, grands et petits, ce qui se traduit par des volumes importants d'émissions d'actions, d'emprunts et de crédits bancaires. Les valeurs boursières des entreprises du secteur augmentent sans lien avec leur chiffre d'affaires réel ou leurs bénéfices. Indice IXIC du NASDAQ, 1994-2004 l'indice IXIC du marché électronique NASDAQ, qui était à 1 000 au début de 1995 a ainsi été multiplié par 5 en 5 ans et surplombé à plus de 5 000. Plusieurs événements conjugués sont à l'origine de ce phénomène La plupart des pays de l'OCDE ont adapté leur cadre réglementaire au courant de la deuxième moitié des années 1990afin d'ouvrir plus largement leur marché des télécommunications à la concurrence3. Les analystes s'accordent alors sur une prévision de croissance du marché des services de près de 10 % par an, ceci malgré la baisse du prix provoquée par l'arrivée des rivaux. Ce qui attise l'intérêt de beaucoup d'investisseurs. Un accord sur la libéralisation des télécoms a été signé à Genève dans le cadre de l'OMC afin d'ouvrir la voie à de nouvelles perspectives de développement. Les grands opérateurs historiques nationaux partent à la conquête de nouveaux marchés fixes et mobiles à l'international. À coups de milliards de dollars, ils prennent des participations dans des opérateurs historiques étrangers qui viennent d'être privatisés ou alors créent de nouveaux opérateurs concurrents de toute pièce ou en partenariat avec des groupes locaux (coentreprise).