* Agence Drupal Cran-Gevrier

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Agence Drupal Cran-Gevrier

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Sans tendance singulière, les développeurs et utilisateurs de logiciels libres sont couramment autonomes, et leurs motivations sont différentes. Ils réalisent ou utilisent des outils fondés sur un mode de production reposant sur la collaboration, l'entraide, le partage, la mutualisation. C'est dans cette optique que Bill Gates a comparé les communautés du libre à des « communistes d'un nouveau genre » 31, bien que Richard Stallman démente être ou avoir été communiste 32. En France, les communautés Ubuntu et Mozilla comptent parmi les plus actives. Il y a également des associations de défense et promotion du logiciel libre à l'instar d'April, AFUL ou le réseau Framasoft.
Le respect des formats standards ouverts conduit les logiciels libres à l'interopérabilité. A titre d'illustration, le développement du navigateur web Mozilla Firefox s'applique à respecter autant que possible les recommandations émises par le World Wide Web Consortium. De même, LibreOffice et OpenOffice.org utilisent le format OpenDocument, aux spécifications publiques définies à l'origine par le comité technique d'OASIS et certifié comme norme ISO33, incarnant ainsi une valeur pérenne pour les applications bureautiques. l'utilisation de formats ouverts dont l'ensemble des spécifications techniques sont connues, garantit l'ac aux documents numériques archivés.
Pourtant, la considération pour les formats ouverts n'est pas un élément de la définition du logiciel libre. l'adhésion à une de formats ouverts est pratique dans le monde de l'industrie informatique. À titre d'exemple, les spécifications du langage C#, une création de Microsoft fortement inspirée par le langage Java de Sun Microsystems, ont été diffusées et rendues exploitables par d'autres acteurs de l'informatique avant même celles de Java.
La commercialisation des logiciels libres est réalisable mais la liberté no 2 en t l'exclusivité. Cette caractéristique rend délicat le retour sur investissement financier pour les développeurs du logiciel par la vente du logiciel. C'est dire que les logiciels libres ne permettent pas de rétion directe des auteurs. En fait, ces derniers se tournent souvent vers la vente de services associés à l'utilisation du logiciel (voir l'article consacré aux sociétés de services en logiciels libres).
Tout projet qui reprend le code source du logiciel libre semble être lui-même un logiciel libre au vu des licences libres les plus «contraignantes». Les éditeurs traditionnels s'y refusant catégoriquement, cette disposition les enferme dans le monde du «non-libre» (l'univers des logiciels propriétaires). Il apparait alors un fossé entre les deux mondes, qui est nuisible du point de vue de l'interopérabilité et de l'harmonie entre des systèmes libres et propriétaires qui sont amenés à «cohabiter». Nous rencontrons aussi une forme de distion mixte: c'est un système de double licence selon lequel l'éditeur propose d'une part une distion libre