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* Illustrateur Indépendant Perpignan


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Article:

Le mot « révolution » ordonnant une forte connotation, l'expression « révolution numérique » ne fait pas consensus. Certains sentent dans le progrès technique le vecteur et la condition même du progrès social ; d'autres y décèlent au contraire l'expression d'une tendance prométhéenne et le signe d'une aliénation conduisant l'humanité à sa perte. Entre ces deux positions extrêmes, différentes attitudes et grilles de lecture sont susceptibles qui, toutes et chacune à sa matière, invitent à repenser l'éthique et réévaluer les notions de modernité, de liberté, de croyance, de lucidité et de responsabilité.
Les penseurs libéraux aperçoivent la « révolution numérique » comme étant un fait accompli et allant de soi. Ils n'en sous-estiment pas les effets contre-productifs, voire pervers, mais ils perçoivent que les hommes l'ayant « adopté », ils doivent à tout prix prendre le parti de s'y « adapter » pour en retirer le meilleur
De ce fait, « la révolution numérique » forme un processus qui, étant déjà enclenché, agit sur les hommes comme une « main invisible » (au sens qu'Adam Smith donnait à cette expression pour définir le marché) : « elle ne se refuse pas » signifie qu'il n'y a pas lieu d'en critiquer les fondements. « S'en saisir », en revanche, c'est se montrer technophile non pas par idéalisme (technolâtrie) mais par pragmatisme, position que résume l'adage populaire « on n'arrête pas le progrès » et qui est aujourd'hui dominante56.
En fait, l'économie planétaire étant elle-même tout entière flexible à la doctrine libérale, l'ensemble de la classe (de la droite institutionnelle à la social-démocratie) ainsi que les principaux acteurs économiques s'alignent dans cet état d'esprit. Les pouvoirs publics autant que les fournisseurs d'ac, entendent diminuer la fracture numérique et élargir interminablement l'ac à internet : les premiers invoquent des motifs égalitaristes, les seconds entendent gagner de nouvelles parts de marchés, mais les uns et les autres agissent de concert. La « révolution numérique » ne se développe donc plus comme elle s'était engagée, de façon improvisée, mais sur la base d'une étroite collaboration entre l'État et le monde de l'industrie. Non seulement dans le domaine de l'informatique mais également ceux des nanotechnologies, des biotechnologies et des sciences cognitives. La convergence NBIC amplifie l'esprit de consortium entre les secteurs public et privé, servant de base à des projets extrêmement ambitieux et coûteux57. Un nombre important de penseurs en sciences humaines, que ce soit en sociologie, en psychologie ou en philosophie, adoptent également à la « révolution numérique ».






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