* Creation Depliant Saint Paul
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Creation Depliant Saint Paul
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En effet, les entreprises sont amenées à contractualiser les services de cloud computing qu'elles achètent. Les clauses des contrats de services cloud concernent principalement la disponibilité, la sécurité, la confidentialité et le support. Les garanties liées à la confidentialité des données, à la traçabilité des opérations et à la qualité des services sont à définir clairement notamment pour les applications critiques ou manipulant des données à caractère personnel, stratégique ou lié à une quelconque législation. À noter qu'en matière de conformité règlementaire, c'est bien l'entreprise cliente qui en reste diquement responsable, alors que le fournisseur n'agit qu'en tant que sous-traitant... La réversibilité doit être encadrée avec précision dans le contrat qui lie tous les acteurs concernés. Également à examiner : les engagements de disponibilité, la fréquence des sauvegardes, ainsi que le rôle respectif des différents acteurs, dont le nombre oscille entre un et quatre (par exemple : éditeur, hébergeur, intégrateur et opérateur réseau). Le développement du cloud computing produit le développement des centres de données ou datacenters. Les fournisseurs de service doivent augmenter leurs infrastructures (serveurs, bande passante, mē...) pour faire face aux besoins croissants des clients. Les modèles proposés par ces prestataires doivent également évoluer, le cloud privé transformant les modèles économiques qui prévalaient jusqu'ici31. À titre d'exemple, Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l'informatique dans le nuage, gère les données de 54 000 entreprises, et leurs 1,5 million d'employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009). Un déplacement des effectifs informatiques vers les opérateurs de clouds est une conséquence logique de cette tendance. Pour les utilisateurs, particuliers et entreprises, la location de services associée au cloud computing permet généralement de réaliser des économies à court terme. Mais le coût total à moyen et long terme peut se révéler, au bout de quelques années, supérieur au coût d'une application hébergée en interne. Cela dépend du mode d'utilisation (fréquence, nombre d'utilisateurs...) et de la durée de vie de l'application. Un calcul comparatif s'impose avant de faire son choix. Ce calcul ne doit pas concerner les coûts directs, mais doit aussi intégrer l'ensemble des coûts cachés que le cloud va permettre d'économiser ainsi que l'impact des avantages du cloud sur le business de l'entreprise (productivité accrue, recentrage métier...). La tâche n'est pas forcément facilitée par les modes de facturation proposés qui sont parfois peu « lisibles », et dépendent de plusieurs paramètres : l'utilisation des fonctions (volumétrie), le coût de production ou de mise à disposition, incluant les évolutions, le degré de complexité, et enfin le tarif locatif du service. Les durées d'engagement peuvent varier d'un prestataire à l'autre mais restent pour la plupart autour de deux ou trois ans