* Freelance Graphiste Sallanches

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Freelance Graphiste Sallanches

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l'imprimerie traduit un ensemble de techniques permettant la reproduction d'écrits et d'illustrations sur support matériel en grande quantité, permettant ainsi une distion de masse. Habituellement, on utilise des supports plans et la matière la plus exploitée est le papier.
Ces techniques forment communément la chaîne graphique. Elles vont de la composition des textes au façonnage (reliure, pliure, brochure...) en passant par le traitement des illustrations (photogravure), l'impression et la relecture. l'expression « industries graphiques » est arrivée après la Seconde Guerre mondiale pour remplacer le terme « imprimerie », trop générique. L'imprimerie permet de produire des documents en les transmettant sur du papier.
l'histoire de l'imprimerie est étroitement liée au développement de l'humanité et de la culture. Depuis que l'homme a développé ses moyens d'expression (représentations artistiques, théâtre...), il a cherché à pérenniser ses œuvres et à les diffuser.
Des scribes dans l'Égypte antique, qui gravaient sur la pierre et écrivaient sur papyrus, aux moines copistes médiévaux, qui passaient leurs journées à reproduire des œuvres — religieuses pour la plupart — en les recopiant à la main, l'homme a régulièrement essayé d'automatiser ces moyens de copie. L'imprimerie permet ainsi une diffusion rapide et à moindre coût du savoir. Ses premiers inventeurs à savoir les chinois, ont pu diffuser le bouddhisme, l'écriture et l'essentiel de la culture chinoise (musique, peinture, calligraphie, architecture, textile, etc.), en Corée, puis au Japon.
Les presses mécaniques n'étaient pas pratiques avant l'importation de presses européennes : l'impression se fait manuellement, la matrice gravée est recouverte d'encre à l'aide d'une brosse ressemblant à un gros blaireau en Chine. La page est ensuite estampillée manuellement, en frottant le verso de chaque feuille avec l'outil adéquat :
En Chine, on se sert d'une petite poutre en bois, entourée de tissu et poussée le long de la feuille, permettant une poussée relativement égale sur toute la largeur. Ce procédé était encore utile au XXe siècle dans les manufactures de livres.
Au Japon, on adopte le frotton au Japon, sorte de petit rond avec poignée fait traditionnellement de feuilles de bambou (aujourd'hui de plastique), permettant une pression relativement homogène. Ce procédé est encore utilisé dans les estampes artisanales.
Les Chinois sont considérés comme les premiers à utiliser les caractères mobiles, au XIe siècle. Cette technique leur permit de garder fidèlement les traditions culturelles en accélérant les procédés de mise en page des textes par la réutilisation des caractères, plutôt que de graver toute une planche à chaque page. L'inventeur chinois Bi Sheng employa, dès 1040, des caractères mobiles en terre cuite.