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Dans le domaine de l'informatique, une base de données relationnelle apparait comme un stock d'informations décomposées et organisées dans des matrices portant le nom de relations ou tables conformément au modèle de données relationnel. Le contenu de la base de données peut ainsi être synthétisé par des opérations d'algèbre relationnelle telles que l'intersection, la jointure et le produit cartésien. Une base de données renvoie à un ensemble d'informations, connexes de manière directe ou indirecte, enregistrées dans un dispositif informatique. Dans une base de données relationnelle, les informations sont stockées sous forme de groupe de valeurs: les enregistrements. Un ensemble d'enregistrements relatif à un sujet forme une relation et est stocké dans une table. La base de données comporte une ou plusieurs tables et les sujets sont connexes. Le modèle de données relationnel a pour objectif d'utiliser les opérateurs de l'algèbre relationnelle pour retrouver une information quelconque stockée dans la base de données, ainsi que les informations connexes. Avec le développement de l'informatique dans les grands comptes dans les années 1965-1975, le besoin d'organiser les données selon un modèle qui permettrait d'établir une séparation entre la représentation logique des données et leur organisation physique (informatique) s'est fait de plus en plus sentir. Les modèles alors disponibles (modèles hiérarchique et réseau — rien à voir avec TCP/IP ou Internet) établissaient des liens forts (en fait des pointeurs physiques de stockage) à l'intérieur même du modèle de représentation des données. Le modèle de données relationnel a été défini en 1970 par l'informaticien britannique Edgar F. Codd, et publié dans sa thèse A Relational Model of Data for Large Shared Data Banks. En 2010 le modèle de données relationnel est utilisé dans la grande majorité des bases de données. Trois grandes tendances importantes : Partant du constat que la première forme normale est une contrainte très importante du modèle relationnel, différentes propositions fondées sur la notion de N1NF (Non First Normal Form) ont été proposées pour permettre de gérer des informations structurées et s'affranchir du fait que le modèle relationnel met l'ensemble des informations « à plat » (tout au même niveau d'abstraction). Les conférences de Laguna Beach et de Kyoto (DOOD) en Décembre 1989 établi deux grandes approches pour les évolutions futures des bases de données. La première approche revient à utiliser l'existant et à l'améliorer (approche supportée par des universitaires comme Stonebraker). La deuxième approche consiste à utiliser l'existant dans les langages de programmation orienté objet et à essayer d'introduire la notion de persistance (approche supportée par des universitaires comme Atkinson ou Bancilhon). Ces deux approches ont permis le développement des bases de données dites relationnelle à objets pour la première approche et orientée objet pour la deuxième.