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Flashage
Il désigne une opération achevée par le photograveur ou une entreprise spécialisée dans la production des films nécessaires à la fabrication de la forme imprimante (plaques en zinc ou aluminium). La flasheuse transpose les informations du fichier numérique finalisé en éléments concrets et exploitables par l'imprimeur : les films « tramés » des quatre couleurs qui composent la quadrichromie dite CMJN (cyan, magenta, jaune, noir).
Le fichier numérique permet également de réaliser l'épreuve contractuelle soumise au client pour approbation. Une dernière épreuve définitive appelée « BAT » (bon à tirer) est fournie à l'imprimeur qui pourra alors réaliser les plaques d'impression et s'efforcer au cours du « tirage » de respecter ce BAT après d'éventuelles corrections.
ÉpreuveLe document numérique complété, l'épreuve contractuelle (appelée exagérément Cromalin ou Iris, qui sont des marques de systèmes d'épreuves) sera forgée pour devancer l'aspect définitif et la conformité du travail (la typographie, l'emplacement des illustrations, le respect des couleurs). Ce document devenu « bon à tirer » servira de référence à l'imprimeur qui devra en respecter l'aspect. l'épreuve est dite contractuelle car elle sert d'indication en cas de litige.
l'épreuve peut être produite à partir des films, elle est « analogique » (Cromalin, MatchPrint) ou à partir du fichier numérique finalisé et dite alors « numérique » (Iris, Cromalin Digital).
Les épreuves étaient terminées par le passé en photogravure sur des presses à contre-épreuves donnant un résultat assez louangeur mais difficile à reproduire par l'imprimeur.
Pourtant, plusieurs imprimeries étant équipées de presses imprimant deux couleurs à la fois, demandaient au photograveur des épreuves accompagnées de « gammes progressives » déclinaison des assemblages de couleurs utilisés par la machine de l'imprimeur (gamme verte pour certains, violette pour d'autres). l'évolution du nombre de presses 4-couleurs se justifie par le fait que le coût démesuré de l'investissement et la complexité pour le photograveur que ce genre d'épreuves a été totalement abandonné.
Bon à graver
Le « bon à graver » doit être distingué du « bon à tirer ». Ce premier terme n'est plus à l'ordre du jour. Il était employé jadis quand la photogravure était encore un art et non une industrie. En tout cas, le délai moyen ordinaire pour mettre au point un travail en photogravure variait de quelques jours à plusieurs semaines. Le photograveur était alors tenu de donner à son client un « état » provisoire de son travail. l'épreuve alors appelée « essai » demandait presque inlassablement des retouches et des corrections inévitables.