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Le séchage mixte (ou quickset)
Il regroupe à la fois le séchage physique (par infiltration) et le séchage chimique (par oxydo-polymérisation). On a tout d'abord absorption du véhicule par le support, ce qui laisse un film d'encre mou en surface qui va ensuite être séché par oxydo-polymérisation. Le rajout de sécheurs à infra-rouge accélère la réaction mais représente une forte consommation d'énergie (10 à 20 kW par groupe d'impression, avec un rendement de 60 %).
Le séchage thermique (ou heatset)
Il s'occupe à la fois au séchage par infiltration et au séchage par évaporation. Une partie du véhicule de l'encre est absorbée par le support (10 à 20 %) et l'autre partie évaporée dans des fours chauffés entre 100 et 200 °C. Les fours sont alimentés par gaz (butane, propane, GPL...) ou fioul. Les produits évaporés doivent alors être recouvrés pour ne pas être rejetés dans l'atmosphère.
Le séchage par rayonnement ultra-violet (UV) ou Electron Beam (EB - faisceaux d'électrons)[modifier | modifier le code]. Ces encres polymérisent sous le rayonnement ultra-violet qui fait appel à des photo-amorceurs. La polymérisation se fait le plus souvent par voie radicalaire et plus rarement par voie cationique [pas clair], c'est-à-dire que l'on "lance" généralement des radicaux libres sur l'encre pour amorcer la réaction de polymérisation ; la voie cationique étant la même chose (on décroche une polymérisation), mais, au lieu d'utiliser des radicaux libres, on utilise des cations pour amorcer le processus. Cette dernière méthode revient à attaquer l'encre avec un acide pour la faire réagir et polymériser.
L'atout de ce système est que l'on réussit à obtenir une encre sèche sans dépenser beaucoup d'énergie. Le film d'encre est très résistant à l'abrasion, au vieillissement, à la lumière, à l'humidité... mais posera des èmes au désencrage. Ces encres sont très usagées dans l'emballage et permettent l'impression sur des supports peu poreux (PVC, papier couché,...)
La duplication à l'alcool détermine un procédé de reproduction de documents par transfert d'encre via une solution à base d'alcool. La presse permettant la duplication à l'alcool est appelée duplicateur à alcool. Les termes Ronéo, ronéotypie ou ronéotypeuse sont souvent usités en France pour définir la duplication à l'alcool. Or, ces termes sont également usuels pour un procédé différent : la miméographie. Le terme Ronéo et ses terminaisons vient du nom déposé d'une entreprise. Elle produisait, entre autres dispositifs, des duplicateurs à alcool. Des phénomènes similaires se sont produits aux États-Unis avec la marque Ditto, et au Royaume-Uni avec la marque Banda.