* Webmaster Venissieux

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Webmaster Venissieux

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Grâce aux écrans couleur IBM 3279, vous pouvez bénéficier non seulement des caractères programmés, mais aussi une des couleurs particulières à certains caractères. A partir des années 80, les développeurs utilisaient déjà des s graphiques où les lettres avaient une couleur, les chiffres une autre et les caractères spéciaux une troisième. Ce n'était pas encore de la coloration syntaxique, mais ne pouvait qu'en suggérer l'idée. Mike Cowlishaw (en), qui avait déjà créé le langage REXX, écrivit donc LEXX, qui fut l'un des premiers éditeurs à coloration syntaxique (sur mainframe !), qui sollicitait beaucoup les machines de l'époque.
La mise en valeur des mots-clefs d'un langage de programmation permet de repérer plus rapidement les constituants d'un programme dans une version très simple. Cette technique est utilisée lorsque certains outils de présentation sont principalement destinés à des programmeurs. Elle permet d'augmenter la productivité des auteurs de logiciel en réduisant les erreurs de saisie, en améliorant l'étincelante perception des structures actives du programme en cours d'écriture ou de modification.
Cette technique copie très souvent d'autres techniques de présentation prenant en compte l'analyse syntaxique du contenu : indentation automatique, masquage et démasquage de blocs, mise en relief d'un délimiteur (parenthèse, crochet, accolade, balise) quand le curseur passe sur l'autre qui lui correspond, etc.
Coloration syntaxique sur un programme en Ruby sous SciTE.
Constamment, il a fallu patienter que la puissance des ordinateurs soit bonne et les écrans couleur de bonne qualité plutôt répandus pour voir cette technique prendre de l'ampleur. Cette convergence date des années 1980 sur les mainframes (éditeur LEXX) et est devenue courante dans les mondes PC et Unix au cours des années 1990.
En ayant une imprimante couleur, l'usage de couleurs de fond plutôt que de couleur du texte pour les mots-clé ou pour les variables peut coner à les rendre plus lisibles, et à augmenter la clarté du programme. Les éditeurs contemporains permettent également de spécifier des s, des graisses ou des corps particuliers pour les unités syntaxiques considérées.
L'addition d'un fichier de spécifications explique la reconnaissance d'un langage par un éditeur. L'écriture d'une telle spécification pour un nouveau langage n'étant pas très complexe (dans le cas le plus trivial, par exemple, on en déclarerait juste les mots-clé) et la motivation des programmeurs pour en définir étant forte, il n'est pas rare de voir des fichiers de spécification associés à de nouveaux langages