* Illustrateur Indépendant Vitry-sur-Seine
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Illustrateur Indépendant Vitry-sur-Seine
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Le calcul mécanique s'est pop^larisé au xviie siècle, donc bien avant l'informatique, avec la machine de Pascal, l'horloge astronomique de Strasbourg, les machines à tisser avec des programmes sur bandes perforées. Le calcul s'est beaucoup étendu par rapport à son origine1 avec le codage numérique de toutes les informations. On calcule d'abord sur des nombres, qui ont une représentation binaire exacte ou approchée. On peut décrire des phénomènes par des systèmes d'équations pour la simulation informatique. Lorsque les images sont codées numériquement, on peut les redimensionner, les restaurer, les transformer par des calculs. Le raisonnement a été divulgué comme un calcul avec la définition en 1965 de l'algorithme d'unification de Robinson2. C'est la base du calcul formel, des systèmes experts, qui se développent à partir de 1975 et vont donner le coup d'envoi à l'intelligence artificielle. L'utilisation des ordinateurs repose sur le principe que tout calcul compliqué peut être décomposé en une suite d'opérations plus simples, susceptibles d'être exécutées automatiquement. C'est la notion d'algorithme de calcul. Plusieurs inventions ont permis le développement de l'algorithmique. Vers 1930 la machine de Turing définit confusément la notion de calcul et permet de définir ce qui est calculable ou non. Il s'agit d'une machine abstraite qui développe les calculs comme des opérations qu'on peut enchaîner mécaniquement sans réflexion. Donald Knuth (né en 1938), est l'auteur du traité (en)The Art of Computer Programming, paru en plusieurs volumes à partir de 1968. Il décrit de très nombreux algorithmes et pose des fondements mathématiques rigoureux pour leur analyse. La théorie des langages de Schutzenberger propose vers 1960 un fondement solide à la définition, à la compilation et à l'interprétation des langages de programmation. Ce sera aussi le départ de la linguistique computationnelle de Chomsky. La mémoire centrale des machines est fragile et ne conserve les données que pendant la durée d'exécution des programmes. Pourtant, les fichiers doivent être conservés d'une exécution à l'autre. D'abord sous forme de paquets de cartes perforées, les fichiers sont gardés ensuite dans des mémoires auxiliaires comme des disques durs (1956). Ces fichiers sont soit des programmes, soit des données. On constitue des bibliothèques de programmes et de procédures pour esquiver de refaire sans cesse le même travail de programmation (formules usuelles de la physique, calcul statistique). Le rôle des fichiers de données s'est beaucoup fait sentir en informatique de gestion: fichier des clients, des fournisseurs, des employés. À partir de 1970, les bases de données prennent un statut autonome des programmes qui les utilisent. Elles rassemblent toutes les informations qui étaient auparavant dispersées dans les fichiers propres à chaque programme